Merci François Havez pour la projection de Dehors Dedans qui est un film très réussi. Dehors Dedans nous montre avec beaucoup de sensibilité de votre part ainsi que de celle de tous les « protagonistes » la Vie qui reprend tout son sens après avoir connu la rue. La pelote que vous avez su créer (chercheurs/ co chercheurs et pensionnaires) fonctionne très bien et a permis sans doute de construire le film au plus proche de l’histoire de Vie de chacun. La musique enfin qui nous traverse, apparait comme un fil conducteur qui ancre l’ensemble dans une atmosphère où la la résilience prend tout son sens et qui donne quand on sort de la projection une impression globale positive malgré la dureté du sujet qui n’était pas simple à traiter.
Un grand bravo à tous et longue Vie au film !
Une spectatrice suite à l’avant-première à la SACD

Dehors Dedans. Durée : 01h 22min
Un film de François HAVEZ

Bon Voyage Films Productions
Dehors Dedans. « D’une vie à l’autre, de la rue au logement » Pendant deux ans, François Havez réalisateur, a suivi Marcel et Jean-Paul, deux co-chercheurs résidents en pension de famille, qui ont accompagné Frédérique, une docteure en sciences de l’éducation et Yann, un anthropologue. Ensemble, ils ont recueilli la parole d’anciens sans abris qui ont retrouvé un toit. Au fil de cette recherche sur « le logement d’abord » nous découvrons ce que signifie : habiter en pension de famille après un parcours de rue.
Documentaires 
Dehors Dedans

Y a-t-il encore mon pays ailleurs ? – Documentaire. 55mn – Un film de François Havez
Corto Pacific Productions / France / 2013
Y a-t-il encore mon pays ailleurs ? – Version ciné-concert. 30mn / 2016
Jean-Charles RICHARD, composition musicale.

Avec les étudiants des départements jazz et musiques actuelles amplifiées et l’orchestre des jeunes du conservatoire de Paris. Xavier Delette, direction. Enregistrement de la musique lors des ciné-concerts au CRR de Paris et à la Maison des métallos en janvier 2016.
Synopsis
Avec le temps, ils se sont habitués à vivre dans ce foyer de Colombes, ils en ont fait leur demeure. Ils vivent là depuis quarante ans, en collectivité, entre hommes. Toute une vie en foyer de travailleurs migrants, maintenant retraités, inactifs, restés en France.
Aujourd’hui, juste sous leurs fenêtres, un chantier. Leur vieux foyer est déclaré vétuste. La future résidence sociale est en construction. Ils doivent bientôt déménager.
Pendant plus de 2 ans, j’ai suivi ces vieux immigrés, cinq hommes en particulier, cinq algériens. Ils doivent décider, rester ou partir ? Mais ont-ils réellement le choix ?
Quel est le devenir de ces vieux Chibanis en perte d’autonomie sur le sol français

Je voudrais remercier profondément François Havez, ce film Y a-t-il encore mon pays ailleurs ? est magnifique. Il parle des Chibanis, ces travailleurs d’Afrique du Nord qui ont passé essentiellement leur vie en France et qui ne retourneront peut-être pas de leur vivant en Afrique du Nord. Ce film je le trouve extrêmement émouvant. Il faut savoir que François a retravaillé son film de 55mn en 30mn pour les ciné-concerts. Il a ajouté des sous-titres, il a retravaillé toute la bande son que vous entendrez ce soir. Il y a un message musical qui passe en même temps que le message porté par la parole des chibanis. Xavier Delette. Directeur du conservatoire à rayonnement régional de Paris et chef d’orchestre.

C’est pas tous les jours Dimanche. Documentaire
Maman est devenue une femme âgée, une personne du 3ème âge, comme on dit.
Elle vit seule dans sa grande maison. Une vie monotone, rythmée par la télévision et des messages téléphoniques à ses enfants.
Elle attend, espère leurs venues. Ils sont loin.
Ils viendront ce dimanche ou peut-être le prochain …
Intentions de réalisation :
Je regarde et observe ma mère différemment depuis qu’elle est devenue cette femme du 3ème âge.
Je l’ai regardé vieillir, changer, perdre peu à peu son autonomie, oublier, ne plus avoir la notion du temps. Elle tient à garder son indépendance en restant chez elle, avec toutes les difficultés que cela incombent.
En faisant ce film, j’ai voulu concentrer des événements simples de son quotidien.
J’ai alors posé ma caméra, juste pour la filmer de façon frontale, sans artifices.
Ce film nous montre sa solitude, sa détresse, ses angoisses et ses oublis et surtout ses longues attentes.
Sur son bureau un agenda, chaque jour en le consultant, elle regarde au dimanche : peut-être y a t’il une visite prévue d’un de ses enfants. Chaque jour est un dimanche, pour elle …

Votre film « C’est pas tous les jours Dimanche » est magnifique François Havez, il me parle au plus profond de moi-même, il est bouleversant de par son dépouillement de tout artifice, comme ces vies de nos parents qui s’écoulent dans l’attente de l’infime moment du bonheur d’un simple coup de fil ou d’une courte visite. Nos parents que nous n’imaginons pas un jour devenir ces vieux que furent avant eux nos grand-parents. C’est terrible, une fois veuf ou veuve, cette solitude, lent cheminement vers la fin … Votre film est splendide et m’émeut au plus au plus haut point, mes larmes d’émotion sont le plus beau des compliments que je puisse vous faire. François Le Roux. Comédien – Musicien.

CONTES SANS FRONTIERES. Un film de François Havez
Pendant plusieurs mois, j’ai eu la chance d’être un témoin privilégié du processus de fabrication des Contes sans frontières à l’école élémentaire François Mitterrand et au studio d’enregistrement de Vernon.
Le Projet des Contes sans Frontières est un projet monté et porté par Jean Charles Richard et l’association « Le Jardin des Songes » , à destination des enfants en école élémentaire. Il se situe dans un dispositif plus large de résidence d’artistes. Ce projet a consisté à faire émerger et raconter des contes par les enfants, dans une approche multiculturelle, voire pluri-linguistique. Il concerne l’école élémentaire François Mitterrand à Vernon (27). 
Ces contes sont issus de différentes cultures, en lien parfois avec les cultures d’origine diverse des enfants – imaginons un petit tour du monde – avec cette idée que les enfants deviennent à leur tour transmetteurs de récits, ceux entendus de la bouche de la conteuse Muriel Bloch, et /ou collectés auprès des familles comme empruntés à des livres. Ils ont raconté avec leurs mots, leur imaginaire, leur corps, leur souffle et leur voix. Le conte relevant de la tradition orale, ces ateliers se sont peu appuyés sur l’écrit, mais davantage sur l’expression orale qui parfois n’est pas suffisamment explorée dans les classes.   Le support narratif est issu des enfants eux-mêmes, des maîtresses, des ouvrages de la bibliothèque de Vernon, de ceux publiés par Muriel Bloch.  La mise en œuvre de ce travail a débouché sur la réalisation d’un enregistrement de contes par les enfants , avec des musiques proposées par Lydie Crocetti, Juliette Candela (classe d’orchestre C.H.A.M.), par Jean Charles Richard et Joao Mota, adaptées à ces contes. Cette classe d’orchestre C.H.A.M. est un dispositif particulier qui permet aux enfants de l’école , non inscrits en école de musique, de bénéficier d’un apprentissage oral et écrit de la part d’enseignants du Conservatoire de Vernon, sur des instruments prêtés par le conservatoire.  
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